lundi, juin 04, 2007

Crash de la West Carribean

28/05/2007 20:29
ROSNY-SOUS-BOIS (Seine-Saint-Denis) (AFP) - Crash du 16 août 2005: un rapport fait aux familles pointe les défaillances humaines

Les familles des victimes du crash d'un avion qui avait fait 160 morts dont 152 Martiniquais, le 16 août 2005 au Venezuela, ont assisté lundi à la présentation d'un rapport d'étape qui souligne les défaillances des deux pilotes de l'avion.

Dans ce crash d'un avion de la West Caribbean, "les facteurs humains paraissent déterminants", a indiqué le procureur de la République de Fort-de-France, Claude Bellenger, qui s'exprimait après la projection d'un film en 3D retraçant les 30 minutes précédant le crash.
Ce film, projeté à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) aux familles résidant en métropole, avait déjà été présenté le 5 avril à Fort-de-France pour les proches des victimes habitant la Martinique.

Lundi les familles ont vu le film "de manière sereine, en percevant que les facteurs humains paraissent déterminants", a dit M. Bellenger lors d'un point presse.
Les enquêteurs de la Gendarmerie des transports aériens (GTA) ont montré le film aux familles en présence des deux juges d'instruction chargés du dossier, et ont ensuite répondu aux questions.

"Il nous informe sur les moteurs qui ne se sont jamais arrêtés, sur l'action ou plutôt l'inaction des pilotes et sur les aléas notamment météorologiques qu'ils ont rencontré. La responsabilité des pilotes est indéniable", a réagi à la sortie de la présentation Daniel Hierso qui a perdu ses deux parents et son cousin dans le drame.

"Grâce à ce film qui s'arrête quelques secondes avant le crash on se pose moins de questions. On ne saura jamais la vérité mais le dossier a beaucoup avancé. Par rapport à d'autres accidents, on ne peut pas dire qu'on nous cache des choses même, si ça ne me rendra pas mon frère", a souligné de son côté Lina Berton.

Le procureur de la République est revenu sur les avancées de l'enquête depuis le premier rapport présenté aux familles il y a un an. "Il y a des très grandes interrogations sur le choix de la route orageuse qui a été prise et sur l'altitude adoptée qui ne correspond pas" à celle qu'aurait dû emprunter l'appareil qui s'est écrasé, a-t-il précisé.
"Pour éviter l'orage, l'avion trop chargé a essayé d'atteindre un niveau de vol qu'il ne pouvait pas atteindre ce qui s'est traduit par une perte de puissance" expliquant le décrochage, a-t-il précisé.

"L'équipage n'a pas réagi à une perte de vitesse", a-t-il ajouté.
"Aucune défaillance technique n'a à ce jour été démontrée" a affirmé M. Bellenger.
Albert Cantinol et Véronique Forge, les deux juges d'instruction chargés de l'enquête, vont partir en Colombie "dans le semestre qui vient" pour mener des investigations sur la formation et l'expérience des pilotes de la West Caribbean, compagnie colombienne.
"Nous sommes allés en décembre dernier à Miami où les pilotes ont suivi une partie de leur formation mais nous n'avons pas trouvé ce qu'on espérait" ont-ils dit à l'AFP pour justifier leur voyage en Colombie.

Le procureur a insisté sur la nécessité pour les familles d'assigner en justice la compagnie aérienne, afin d'être indemnisées, avant le 16 août 2007 qui marque la fin du délais de prescription. "Beaucoup ne l'ont pas encore fait", a-t-il dit.
Un émissaire de la Chancellerie s'est rendu lundi à la rencontre des familles pour leur conseiller de prendre un avocat et les aider dans ces démarches.

West Caribbean : les familles ont visionné un film du crash. Publié le 29 mai 2007

http://www.lefigaro.fr/france/20070529.FIG000000007_west_caribbean_les_familles_ont_visionne_un_film_du_crash_en_d.html

Publié le 29 mai 2007

Quelque 200 proches des victimes du crash de la West Caribbean qui, le 16 août 2005, avait causé la mort de 152 Français de Martinique, ont visionné hier un film d'animation en trois dimensions retraçant les trente minutes qui ont précédé le drame.

Réunis au fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), ils ont aussi pris connaissance d'un rapport d'étape qui avait déjà été présenté en avril à Fort-de-France, à l'attention des parents de victimes qui résident sur l'île.

L'enquête, menée par la gendarmerie des transports aériens, privilégie pour l'heure la thèse d'une succession d'erreurs commises par les deux pilotes.

« Il y a de très grandes interrogations sur le choix de la route orageuse qui a été fait et sur l'altitude adoptée », commente notamment le procureur de Fort-de-France, Claude Bellanger.

L'analyse des boîtes révèle ainsi que les moteurs de l'avion, vi­siblement trop chargé, n'ont jamais pu développer la puissance suffisante pour atteindre l'altitude prévue. En s'efforçant de faire monter l'appareil, les pilotes auraient en fait causé sa chute, sans jamais avoir pris la mesure du problème auquel ils étaient confrontés.

Interrogé sur la réaction des familles de victimes hier lors de cette réunion, Claude Bellanger a indiqué : « Elles l'ont vu de ma­nière très sereine, en percevant que les facteurs humains paraissent déterminants. »

Crash de l’avion West Carribean au Venezuela : reconstitution en 3D du drame qui avait tué 152 Martiniquais

mardi 29 mai 2007, par CultureFemme

Dans le cadre de l’enquête portant sur l’accident d’avion du 16 août 2005 au Venezuela, accident qui avait vu 160 personnes perdre la vie, parmi lesquelles 152 Martiniquais, les proches des victimes ont pu assister à une reconstitution en 3D du crash lundi 28 mai.

Comme les proches des victimes résidant en Martinique courant avril, ceux de la région parisienne ont pu assister hier à la présentation d’un rapport d’étape suivi d’une reconstitution en images 3 D (film d’animation) retraçant les 30 minutes précédant le crash.

Pour Claude Bellenger, procureur de la République de Fort-de-France qui s’exprimait hier lors d’une conférence de presse au fort de Rosny-sous-Bois dans le département de Seine-Saint-Denis en région parisienne (93), il apparaît que dans ce crash, les facteurs humains paraissent déterminants, et aucune défaillance technique n’avait à ce jour été démontré au cours de l’enquête.

Toujours selon Claude Bellenger, il y a de très grandes interrogations sur le choix de la route orageuse qui a été faite et sur l’altitude adoptée qui ne correspond pas à celle qu’aurait dû emprunter l’appareil de la West Carribean. Selon sa déclaration, "l’avion trop chargé a essayé d’atteindre un niveau de vol qu’il ne pouvait pas atteindre… et l’équipage n’a pas réagi à une perte de vitesse".

Les deux juges d’instruction chargés de l’enquête devraient prochainement gagner la Colombie pour y enquêter sur la formation et l’expérience des pilotes de la West Caribbean.

D’après le procureur de Fort-de-France, passée la date du 16 août 2007, il y aurait prescription pour les familles n’ayant pas assigné la compagnie aérienne West Carribean en justice pour réclamer des indemnisations. Or, selon ses propos hier, nombre de familles n’ont pas fait cette démarche. ©Culturefemme.com

Crash de la West Carribean :reconstitution en 3D

NOUVELOBS.COM 29.05.2007 08:03


Les proches des victimes ont assisté à la présentation d'un rapport d'étape dans le cadre de l'enquête sur le crash survenu le 16 août 2005 au Venezuela, qui avait fait 160 morts dont 152 Martiniquais.

Lors d'une conférence de presse au fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le procureur de la République de Fort-de-France Claude Bellenger a souligné, lundi 28 mai, que les "facteurs humains paraissent déterminants" dans le crash d'un avion survenu le 16 août 2005 au Venezuela.
Au même moment, les proches des victimes de l'accident aérien, qui avait fait 160 morts dont 152 Martiniquais, assistaient à la présentation d'un rapport d'étape, déjà faite en avril à Fort-de-France pour les proches résidant en Martinique.

Projection d'un film en 3D
A cette occasion, un film d'animation en 3D, retraçant les 30 minutes précédant l'accident du vol de la West Caribbean a été projeté.
Interrogé sur la réaction des familles, le procureur a indiqué qu'"elles l'ont vu de manière sereine, en percevant que les facteurs humains paraissent déterminants".
"Il y a des très grandes interrogations sur le choix de la route orageuse qui a été faite et sur l'altitude adoptée qui ne correspond pas" à celle qu'aurait dû emprunter l'appareil qui s'est écrasé, a-t-il ajouté, avant de poursuivre: "L'avion trop chargé a essayé d'atteindre un niveau de vol qu'il ne pouvait pas atteindre".

Fin du délai de prescription le 16 août
Selon le procureur, "l'équipage n'a pas réagi à une perte de vitesse".
"Aucune défaillance technique n'a à ce jour été démontré" a-t-il souligné avant d'annoncer "le prochain départ en Colombie" des deux juges d'instruction chargés de l'enquête, pour mener des investigations sur la formation et l'expérience des pilotes de la West Caribbean.

Le rapport d'étape indique que les moteurs du MD-82 qui s'est écrasé à Machiques (Venezuela) fonctionnaient au moment de l'impact au sol.
Une "discordance d'ancienneté" entre le pilote expérimenté et le co-pilote "relativement inexpérimenté avec 700 heures de vol" a également été mentionnée par le procureur.
Il a enfin insisté sur la nécessité pour les familles d'assigner en justice la compagnie aérienne, afin d'être indemnisées, et ce avant le 16 août 2007, qui marque la fin du délai de prescription. "Beaucoup ne l'ont pas encore fait", a-t-il dit.

Au bord du gouffre

Extrait de http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=24574

"Lors du crash du Douglas MD82 (un DC-9) de la West Carribean (une compagnie de Medellin), le président de l’entreprise avait eu une phrase étonnante : selon Jorge Perez, en effet, "les impayés de l’armée colombienne envers la société Heliandes, actionnaire majoritaire de la compagnie, l’avaient placé au bord du gouffre". L’avion s’était écrasé lors de son douzième vol dans la même journée, avec des réparations hâtives faites sur son empennage, et un copilote de 21 ans. Résultat : 160 morts, en majorité français, des Martiniquais de Fort de France (152). A l’époque, Dominique Perben avait déclaré alors que tout s’était passé dans les règles de l’art, côté entretien. Une aviation civile pauvre, mais une armée riche, qui peut exhiber fièrement ses soldats luttant contre les Farc. "



La bien mauvaise réputation de la West Caribbean (au bord du gouffre)

Malgré plusieurs contrôles récents qui n’ont rien révélé de particulièrement anormal, les états de service de la compagnie colombienne sont douteux.
Tandis que les proches des 160 victimes du crash, qui a eu lieu mardi au Venezuela, pleurent leurs morts, les informations concernant la compagnie aérienne colombienne West Caribbean Airways et le MD-82 qu’elle avait affrété entre
Panama et Fort-de-France, commencent à se préciser. L, qui aurait connu une avarie sur ses deux moteurs à réaction, avait subi avec succès la veille de l’accident, un contrôle de sécurité en Colombie. Selon le colonel Eduardo Montealegre, directeur par intérim de l’Aviation civile colombienne (DAC), les experts avaient examiné de fond en comble le biréacteur sur l’aéroport de Rio Negro, dans le nord du pays, sans trouver rien à redire. Le MD-82 qui s’est écrasé avait, de plus, connu, en juillet dernier, une modification des fibres d’isolation du fuselage à la suite d’une recommandation en ce sens faite par le constructeur Boeing à tous les opérateurs de ce type d’appareil dans le monde. Selon le ministre des Transports, Dominique Perben, l’avion avait également « été contrôlé deux fois » ces derniers mois par les autorités françaises en Martinique qui n’avaient fait « aucune observation particulière ». Le directeur par intérim de l’Aviation civile de la Martinique, Raymond Dupont, a, quant à lui, affirmé que « les contrôles ne sont pas en cause ». Un semblant d’exonération dont ne bénéficie pas la West Caribbean qui traîne derrière elle une bien mauvaise réputation.
Cette compagnie aérienne, dont le siège se trouve à Medellin, a été rachetée par un groupe d’hommes d’affaires en 2001. Ses dessertes couvrent des routes intérieures en Colombie ainsi que quelques trajets dans les Caraïbes. En mars dernier, le crash d’un de ses bi-turbohélices L410 avait coûté la vie à huit personnes et provoqué l’arrêt des vols une semaine durant (lire l’Humanité d’hier). Deux mois auparavant, la West Caribbean avait écopé d’une amende de 46 000 dollars pour plusieurs violations des règles de sécurité. En effet, dans un audit réalisé par l’Aéronautique civile colombienne (DIA), les inspecteurs du pays avaient souligné l’insuffisance de la formation donnée aux équipages, un usage incorrect des livres de bord ainsi que des problèmes de maintenance. La compagnie omettait ainsi de vérifier avec soin les itinéraires de vol ou d’enregistrer les heures de vol et ceux des équipages, ce qui conduisait à des durées de vol excessives. « Nous avons sanctionné des membres d’équipage, des directeurs d’opération ainsi que la compagnie elle-même, a précisé le colonel Montealegre, qui a ajouté que les autorités étaient également en train de vérifier les problèmes financiers rencontrés par la compagnie colombienne » qui avait, semble-t-il, déposé un plan de redressement le mois dernier.
Sophie Bouniot

http://www.humanite.fr/journal/2005-08-18/2005-08-18-812261

INDEMNISATIONS DES VICTIMES : CATASTROPHE D'ÜBERLINGEN

21 mai 2007 - 21:31
«Skyguide est coupable de la mort de nos enfants»

Légende photo: Les familles sont venues manifester devant le Tribunal avec les photos de leurs enfants tués. (Keystone)

Les familles des victimes de la catastrophe d'Überlingen sont apparues lundi pour la première fois au procès Skyguide. Pour elles, la société de contrôle aérien est responsable de la mort des leurs.
Cette quatrième journée devant le Tribunal de Bülach était également celle de l'audition de l'expert indépendant autrichien, dont le rapport pointe du doigt les graves erreurs de Skyguide.

Une dizaine de membres des familles étaient postés lundi matin devant la halle communale de Bülach, où se tient le procès. Ils ont accueilli le public et les médias avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: «Skyguide est coupable de la mort de nos enfants» et «la mort de nos enfants est une honte pour la Suisse».
Les familles avaient collé sur un panneau les photos des 49 enfants qui ont perdu la vie dans la catastrophe. «Je n'ai aucune haine. Mais ma douleur restera, personne ne me rendra mes enfants» dit un père.
Selon lui, il faut tirer les bonnes leçons de la catastrophe, afin qu'une telle tragédie ne se reproduise pas.
Ces gens font partie d'un groupe de 123 personnes qui ont perdu 30 enfants ou parents dans la catastrophe qui a fait 71 morts le 1er juillet 2002 au-dessus du lac de Constance. Il s'agit des seuls parents à n'avoir toujours pas accepté les indemnisations offertes par Skyguide, car ils souhaitent plus.

Ils ont fait recours devant le Tribunal administratif fédéral. Ce dernier tranchera une fois le verdict du Tribunal de Bülach connu, a indiqué l'avocat de Skyguide. La société de contrôle aérien ne divulgue pas les sommes en jeu.

But: faire condamner Skyguide

L'avocat américain du groupe russe salue le fait que des employés de Skyguide comparaissent - à titre privé - devant la justice pénale suisse. Mais il critique le fait qu'il a été impossible jusqu'ici de faire condamner Skyguide en tant qu'entreprise, notamment pour d'éventuelles erreurs de ses employés.«Nous continuerons à ouvrir toutes les procédures possibles pour arriver à notre but», rappelle-t-il. Des tentatives ont déjà échoué en Espagne, lieu de destination du Tupolev, et aux Etats-Unis, où sont fabriqués les téléphones et radars utilisés chez Skyguide.Vers midi, le patron ad interim de Skyguide Francis Schubert a brièvement discuté avec les familles présentes. Il a une nouvelle fois exprimé des excuses, tout en rappelant que Skyguide ne se sentait pas responsable du drame. Il leur a offert de poursuivre le dialogue.

Drame prévisible, selon l'expert

Lundi, le tribunal a aussi entendu le psychologue et expert autrichien Peter Grössenbrunner. Son verdict est clair: en ne laissant qu'un seul contrôleur en place la nuit de la catastrophe, Skyguide a violé les normes internationales.La société aurait aussi dû informer les centres de contrôle aérien des travaux de maintenance en cours chez elle. Et il aurait au moins fallu diffuser une information après le débranchement de la ligne téléphonique principale.L'expert a souligné que le contrôleur aérien en poste cette nuit-là était surchargé de travail. Selon lui, l'homme n'était vraisemblablement pas conscient que les deux avions avaient franchi la distance d'approche critique, car le système optique d'avertissement avait été déclenché pour effectuer des travaux techniques.L'analyse critique aussi le fait que Skyguide n'ait pas vérifié le bon fonctionnement du téléphone d'urgence. Le fait que ce système n'était pas en état de marche a stressé l'unique contrôleur aérien en poste à ce moment-là, occupé de surcroît à surveiller la piste de Friedrichshafen, en Allemagne.

Les accusés plaident non coupables

Peter Grössenbrunner ne charge aucun des huit collaborateurs de Skyguide accusés en particulier. Il met par ailleurs hors de cause les équipages des deux appareils entrés en collision. Compte tenu de la situation, il était légitime qu'ils fassent confiance aux aiguilleurs du ciel de Zurich-Kloten.Les huit accusés ont plaidé non coupable. Ils rejettent la responsabilité sur le contrôleur aérien danois en fonction la nuit du drame, assassiné ensuite par un homme qui a perdu sa femme et ses deux enfants dans la collision.Le procès se poursuit mardi avec les plaidoiries du Ministère public et des avocats des lésés.swissinfo et les agences


SKYGUIDE

Plus d'un million de vols sont recensés chaque année dans l'espace aérien suisse. Pour le compte de la Confédération (qui en est propriétaire), Skyguide se charge de garantir la sécurité du trafic et la gestion économique de la navigation aérienne civile et militaire, qu'il s'agisse de décollages, d'atterrissages ou de survols du territoire,.Ayant son siège à Genève,Skyguide SA emploie quelque 1400 collaborateurs, dont 140 apprentis, répartis sur 14 sites, notamment les aéroports de Zurich, de Genève, de Berne, de Lugano et de Sion.

CONTEXTE

1.7.2002: - Un Tupolev de Bashkirian Airline (BAL) et un avion-cargo de DHL se percutent au-dessus d'Überlingen, sur le Lac de Constance, tuant les 71 occupants des deux appareils. La société Skyguide, responsable de la surveillance de l'espace aérien suisse, est critiquée.27.6.03: La Suisse, l'Allemagne et Skyguide créent un fonds d'indemnisation pour les familles des victimes.24.2.04: L'aiguilleur du ciel de Skyguide qui travaillait le soir fatidique est poignardé à mort à son domicile de Kloten par un Russe qui a perdu sa famille dans l'accident. Il sera ensuite condamné à 8 ans de prison. 19.5.04: Le Bureau allemand d'enquête sur les accidents d'avions met en cause Skyguide et les pilotes russes. 5.7.04: Le Ministère public de Constance enquête sur Skyguide.20.2.05: Des proches de victimes et BAL réclament des dommages-intérêts à Skyguide. 29.6.05: BAL porte plainte contre l'Allemagne. 7-8.8.06: L'enquête du Ministère public de Constance est intégrée dans celle du Ministère public de Winterthour. Lequel requiert de 6 à 15 mois de prison avec sursis contre 8 employés de Skyguide pour homicides par négligence. 18.12.06: Skyguide trouve un accord avec les familles de 30 victimes et verse un montant inconnu. Les proches de 41 autres victimes avaient déjà été dédommagés. 15 mai 2007 - Le procès de huit collaborateurs de Skyguide s'ouvre dans la halle communale de Bülach (ZH). Il doit durer jusqu'au 31 mai.


LIENS

Skyguide (http://www.skyguide.ch/fr/)
Dossier Überlingen de Skyguide (http://www.skyguide.ch/fr/Dossiers/DossierUeberlingen/)
Bureau d'enquête sur les accidents d'aviation (http://www.bfu.admin.ch/)
Bureau allemand d'enquête sur les accidents d'aviation (en allemand) (http://www.bfu-web.de/cln_001/DE/Home/homepage__node.html__nnn=true)
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