vendredi, septembre 01, 2006

Article du www.mundohispanico.com (21/08/06+)

Venezuela: avión estrellado tenía turbinas encendidas


CARACAS — El avión de pasajeros colombiano estrellado en Venezuela en agosto de 2005, hecho que provocó la muerte a 152 turistas de la isla francesa Martinica, tenía las turbinas encendidas cuando cayó a tierra, reveló un informe que difundió el lunes el Ministerio de Infraestructura.
(L'avion qui s'est écrasé en aout 2005 provoquant la mort de 152 touristes de l'ile francaise de la Martinique, avait les moteurs en feu quand il s'est écrasé informe le ministere de l'infrastructure lundi)
A un año del accidente del avión West Caribbean en la sierra occidental de Perijá, las autoridades de Venezuela, Francia y Estados Unidos sólo tienen "75% de las actividades que implica la investigación", señaló el comunicado del gobierno venezolano.


En la investigación de siniestro ocurrido el 16 de agosto de 2005 están participando la Junta Investigadora de Accidentes de Aviación del Ministerio de Infraestructura, el Buró de Análisis para la Seguridad de la Aviación Civil (BEA) de Francia, el Buró Nacional de Seguridad de Transporte Aéreo (NTSB) de los Estados Unidos, y la Aerocivil de Colombia.
La directora de la junta investigadora venezolana, teniente coronel Lorllys Ramos Acevedo, expresó que actualmente trabajan en el informe detallado del progreso de la investigación, los estudios de los diferentes factores causales, la terminación del revelado de los registros de vuelo, y la culminación de la inspección de las turbinas.
Ramos señaló que las evaluaciones determinaron que las condiciones meteorológicas "fueron adversas" durante un espacio de tiempo considerable del vuelo, pero insistió en que esa investigación se debe profundizar porque en el sitio no se contaba con un dispositivo que aportara sobre la humedad imperante.
"Sólo tenemos los mapas satelitales que nos indican el grado de nubosidad", precisó la oficial.
Explicó que aún trabajan en la determinación del peso exacto del avión y en los registradores de voz y de datos de vuelo conocidos como "cajas negras".
Apuntó que uno de los elementos que ha sido considerado en el estudio es el despacho de vuelo. "En el llenado de la planilla de despacho de vuelo se cometieron errores, lo que denota fallas en la ejecución de los procedimientos", acotó Ramos.
El jefe de la oficina francesa de investigación, Paul-Louis Arslanian, dijo la semana pasada al diario Le Parisien que "la tripulación rozó una altitud que era el límite permitido por los motores".
"A esa altitud, no era posible operar el equipo... y al mismo tiempo mantener la altitud y la velocidad", añadió Arslanian, puntualizando que aún las conclusiones no son totales.
Los ocho tripulantes colombianos y 152 turistas de nacionalidad francesa oriundos de la isla de Martinica fallecieron cuando la nave, proveniente de Panamá, se estrelló en la sierra de Perijá, cerca de la frontera con Colombia.

Communique du BEA en date du 21 aout 2006

Le dernier communiqué du BEA sur la catastrophe est en espognol. Il s'agit du compte rendu sur l'avancé de l'enquête par les autorités vénézueliennes.......................

Extrait du site http://www.1001crash.com/

West Caribbean Airways - MD-82Machiques, Vénézuela16 / 08 / 2005

L'avion effectuait la liaison entre Panama City (Panama) et Fort de France (Martinique).

L'équipage informa le contrôle de leur intention de se dérouter vers Caracas.
L'avion descendit ensuite rapidement, puis s'écrasa dans les montagnes à une trentaine de kilomètres de la fontière Colombienne avec le Vénézuela.
D'après les enregistrements de la boite noire, l'avion serait descendu avec le nez orienté à cabrer.
L'équipage évoquait les conditions météorologiques, y compris la possibilité de givrage et a aussi évoqué la possibilité de mettre en marche les circuits anti-givrage moteur et voilure.
Les enquêteurs ont également relevé des traces de suractivité des deux moteurs.
L’enquête montre que l’accident est du à plusieurs erreurs humaines combinées à une météo défavorable.
L’avion était en surcharge d’environ 2,5 tonnes (sa masse était de 77 tonnes), et le centrage n'avait pas été fait correctement (c'est-à-dire que ce poids excessif était inégalement réparti au risque de déséquilibrer l'avion).
Durant sa croisière, l’avion a rencontré un orage, avec des conditions givrantes sévères.
Les moteurs de l’appareil ont givré, conduisant à une baisse de régime.
Les ailes ont peut-être également givrées, ce qui se traduirait par une dégradation des performances de l’avion.
Le copilote proposa donc au commandant de bord d'activer le dégivrage.
Mais ce dernier refusa : le copilote, inexpérimenté, n’a pas été pris au sérieux par son supérieur.
Ensuite, l’avion commence à perdre de l’altitude.
C'est alors, selon les experts, que les pilotes commettent leur plus grave erreur.
Ils déconnectent le pilote automatique, pensant enrayer manuellement la chute de l'avion. «C'était la pire des choses à faire, raconte une source proche de l'enquête, car, dans ce type de situation, le correcteur d'assiette est très efficace pour maintenir l'appareil en vol plané».
A cet instant, le MD 82 décroche pour entamer une chute verticale qui s'achève au sol quelque cinquante secondes plus tard.

Explications sur le phénomène de givrage
Ce type de givrage sévère peut se produire lorsque l’avion traverse des zones où les conditions météorologiques sont particulières (par exemple, un nuage d’eau surfondue).
Il s’en suit une accrétion de givre sur les parties de l’avion les plus exposées.
Les ailes peuvent givrer, modifiant le profil aérodynamique et alourdissant l'avion.
Les performances de l’avion sont donc considérablement diminuées, ce qui peut conduire à la catastrophe.
Il arrive également que les sondes anémométriques givrent, ce qui génère une vitesse erronée et peut conduire le pilote à une mauvaise décision.
Les entrées d’air moteurs peuvent également givrer, ce qui crée une perte de puissance, et éventuellement une surchauffe du moteur.
Normalement un avion est prévu pour prévenir et combattre ce phénomène.
Mais dans de rares cas, les conditions météorologiques sont au-delà des conditions de qualification de l’avion.

En 1994, un ATR72 s’est écrasé près de Chicago après avoir tourné plus d’une heure dans des conditions givrantes et accumulé trop de givre sur ses ailes.

West Caribbean :l'enquête avance

NOUVELOBS.COM 22.08.06 10:47

Selon les autorités vénézuéliennes qui enquêtent sur la catastrophe ayant coûté la vie à 160 personnes, les moteurs étaient en feu avant le crash.

L es moteurs de l'avion de la compagnie West Caribbean, qui s'est écrasé il y a un an au Venezuela, tuant ses 160 occupants dont 152 Français originaires de Martinique, avaient pris feu lorsque l'appareil a touché le sol, ont déclaré, lundi 21 août, les autorités vénézuéliennes.

Les inspections des décombres du MD-82 ont confirmé que "les moteurs étaient en feu lorsque l'avion est tombé au sol", a annoncé le ministère des Infrastructures dans un communiqué qui ne fournissait pas de plus amples informations. Fautes dans l'exécution des procédures

La responsable vénézuélienne de l'enquête, le lieutenant-colonel Lorllys Ramos Acevedo, a précisé que les investigations avaient été complétées à 75%, mais qu'il était toujours trop tôt pour avancer des conclusions sur les causes de l'accident.
Des experts français, colombiens et américains appuient les autorités vénézuéliennes. Ramos Acevedo a rajouté que les autorités évaluaient des facteurs tels que les conditions météorologiques et l'opportunité de l'altitude de vol par rapport au poids de l'avion.

Aussi, des formulaires remplis par l'équipage avant le décollage contenaient des erreurs, "indiquant des fautes dans l'exécution des procédures".

"Altitude intenable"
Ce mois-ci, le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français, Paul-Louis Arslanian, a déclaré que l'équipage du MD-82 était "monté à une altitude intenable", à laquelle "il n'était pas possible de faire fonctionner tous les équipements, comme par exemple le dégivrage, et de maintenir à la fois l'altitude et la vitesse de l'avion", dit-il.

L'analyse des enregistrements audios dans le cockpit ont montré qu'à huit minutes du crash, l'équipage discutait effectivement des conditions météorologiques et envisageaient d'allumer le système de dégivrage.
Le pilote et le copilote avaient déclaré plus tard aux aiguilleurs que les deux moteurs étaient en panne. Cette éventualité a cependant été exclue par les enquêteurs au cours des mois de mai et juin derniers.

160 morts
Le MD-82 de la compagnie colombienne West Caribbean Airlines se rendait du Panama à la Martinique lorsqu'il s'est écrasé le 16 août dans la jungle vénézuélienne, tuant les 160 personnes à son bord, dont 152 Français originaires de Martinique et l'équipage composé de huit Colombiens.
Un an après la catastrophe, commémorée la semaine dernière en Martinique, peu d'éléments d'explication ont fait surface. (AP)