mercredi, mars 22, 2006

Extrait du Blog :Transport aérien : le dossier noir

"La liste officielle des pays qui ne respectent pas les standards de l'OACI en matière de sécurité aérienne

Après les crashs de l'été 2005, le représentant de la France à l'OACI (Organisation Internationale du Transport Aérien) a finalement donné les noms de la trentaine de pays ne respectant pas les standards de cette organisation.

Cela signifie que ces pays n'ont pas les moyens de controler correctement leurs compagnies.

Nous la publions dans notre ouvrage mais nous la présentons également sur ce blog. Elle est également reprise dans le rapport 1717 de l'assemblée nationale :

Albanie, Belize, Biélorussie, Botswana, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Croatie, Ghana, Guyana, Kenya, Laos, Macédoine, Mali, Mongolie, Mozambique, Birmanie, Niger, Ouganda, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Sénégal, Togo, Tonga.

Ainsi que trois membres de l'Union européenne : Hongrie, Portugal et Chypre.
Et, surtout, un grand pays fondateur des Nations unies et de l'OACI : la Russie.

MISE AU POINT : pour les quelques internautes, qui se déclarent outrés que nous osions pointer du doigt ces pays, sachez, d'une part, que nous ne faisons que reprendre la liste d'un organisme officiel, l'OACI.

Voici par exemple, l'une des remarques relevées par cet organisme :
"La majorité des 30 Etats contractants ne sont toujours pas en mesure de s’acquitter pleinement de leurs responsabilités en matière de supervision de la sécurité, principalement en raison d’un manque de soutien budgétaire gouvernemental, ce qui les empêche de recruter le personnel technique qualifié nécessaire pour la délivrance des licences du personnel, l’exploitation technique des vols et le maintien de la navigabilité."

La sécurité aérienne passe évidemment par la capacité des états à contrôler leurs compagnies. En l'absence de structure administrative compétente, le doute subsiste immanquablement sur le contrôle réel de toutes ces compagnies dont on ne connaît pas le niveau de sécurité. Dans ces conditions, le principe de prudence doit l'emporter. Car sinon, c'est alors la porte ouverte à toutes les dérives. Le transport aérien a besoin de rigueur. C'est la garantie que vous, passagers, seraient transportés en toute sécurité.

Deuxième chose, cet enjeu important de sécurité aérienne passe aussi par l'information. Les organes de contrôle ne jouent pas le jeu correctement, c'est pourquoi nous avons décidé de monter au créneau et d'informer. C'est la raison d'être de ce livre. Si des informations sur l'état de la compagnie Flash Airlines ou de la West Carribean avaient circulé, les crashs n'auraient pas eu lieu. S'il y avait eu une réelle volonté de faire disparaitre les compagnies poubelles ou, tout au moins de les interdire sur notre territoire, comment le crash de la Flash Airlines, se serait-il répété dans des conditions similaires, 18 mois plus tard, avec celui de la West Carribean à Maracaïbo ?

Que les sceptiques prennent contact avec les familles de victimes et ils comprendront peut-être notre démarche. Nous ne pourrons pas empêcher certains de pratiquer la politique de l'autruche ou d'être incrédules. Mais de notre côté, nous aurons rempli notre devoir d'informer..."

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le livre est vraiemnt tres bien. Bien sûr, faut prendre cela avec du recul et comme l'a dit quelqu'un pour un autre article, il faut l'avoir en mémoire quand nous discutons avec ceux qui sont les lois dans notre bô pays !