jeudi, juin 08, 2006

Des erreurs humaines en cause dans le crash du 16 août 2005

http://www.netmassif.com/article-552.html publié le 06062006


Les premières conclusions de l'enquête menée à Fort de France mettent en évidence de graves erreurs humaines de la part notamment des pilotes de l'avion.

Un scénario vraisemblable se met en place au fil de l'enquête sur le crash du MD 82 de la West Caribbean ayant causé la mort de 160 personnes dont 152 martiniquais.Selon des sources proches de l'enquête aucune défaillance mécanique grave de l'appareil n'est à signaler.

Cependant, plusieurs erreurs humaines sont à relever concernant notamment une mésentente entre le commandant de bord et son copilote.Parmi les différentes erreurs relevées, il semblerait que l’avion était en surcharge, affichant 155 000 livres alors qu’il ne devrait pas dépasser les 149 000 livres, d’autant plus que cette surcharge était mal équilibrée.

L’avion serait donc incapable d’atteindre sa vitesse de croisière sans forcer.Concernant l’itinéraire, il semblerait que les pilotes aient choisi le trajet le plus court, qui les aurait contraints à se retrouver soudainement au milieu d’un violent orage.

Les pilotes auraient alors décidé de poursuivre leur route plutôt que de se détourner vers un itinéraire plus sûr.C’est alors que les moteurs commencent à givrer. Le copilote avertit alors son commandant de bord. Ce dernier refuse d’activer le dégivrage ne prenant pas au sérieux l’inquiétude de son subordonné.

Selon Le Figaro, quatre minutes avant le crash, l'avion perd de l'altitude et des alarmes se déclenchent. C'est alors que les pilotes commettraient leur plus grave erreur.
Ils débranchent le pilote automatique, pensant enrayer manuellement la chute de l'avion. «C'était la pire des choses à faire, raconte une source proche de l'enquête, car, dans ce type de situation, le correcteur d'assiette est très efficace pour maintenir l'appareil en vol plané.»

Au contraire, le MD 82 décroche à cet instant pour entamer une chute verticale qui s'achève au sol quelque cinquante secondes plus tard.

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